A faire soi-même : les biscuits de Noël

étoiles à la cannelle

Les étoiles à la cannelle

Beaux à croquer, beaux à offrir, beaux en déco… les biscuits de Noël sont un incontournable des fêtes de fin d’années.  


Le traditionnel bredele

Le petit biscuit de Noël est une tradition alsacienne qui pourrait remonter au XIVe siècle. Le « bredele », comme on l’appelle là-bas, avait alors des formes plutôt simples, et emplissaient les marchés de la St-Nicolas et de Noël. Au court des siècles, les recettes ont évolué, et les emportes-pièces ont été inventés. Aujourd’hui, on peut faire mille et une formes, pour tous les goûts : place à la créativité !

Mille et une recettes

Selon la tradition, chaque famille a ses propres recettes, élaborées, approuvées et transmises de génération en génération. Dès novembre, chaque foyer prépare une dizaine de biscuits de toutes sortes : au beurre, avec ou sans chocolat, à l’anis, en pain d’épices, à l’amande, aux fruits confits, à la noix de coco… Certaines préparations restent connues de tous, et sont une base solide à décliner à l’envie, pour la petite touche de personnalisation.

Facile à cuisiner, déclinable à l’envie et facile à décorer, le butterbredele est comme un sablé au beurre classique. Pour une vingtaine de biscuit, suivant la taille de vos emportes-pièces, il vous faut :
- 500 g de farine,
- 250 g de sucre semoule,
- 300 g de beurre,
- 2 œufs,
- 1 sachet de sucre vanillé,
- ½ sachet de levure chimique

cookie-1786966_1920

Les sablés nature

Commencez par casser les œufs dans un saladier, ajoutez le sucre, le sucre vanillé, et fouettez pour faire blanchir le mélange. Préparez la pâte sablée, dans un autre saladier, en travaillant la farine et le beurre à la main. Lorsque vous aurez comme du sable entre les doigts, ajoutez le premier mélange et incorporez, pour avoir une pâte homogène. Laissez reposez la pâte 1 h au frais, puis étalez-là, et découpez les formes à l’emporte-pièce, ou au couteau, si vous vous sentez l’âme d’un artiste. Cuisez sur du papier sulfurisé, sur une plaque allant au four, à 180 °C pendant 10 à 15 minutes.

Si vous voulez les servir nature, vous pouvez les badigeonner d’un jaune d’œuf avant de les cuire, pour les dorer. Sinon, une fois cuit, vous pourrez les enrober dans le chocolat, les décorer d’un glaçage ou de confiture…

L’emporte-pièce n’est pas une obligation, et vous pouvez aussi former vos biscuits à la poche à douille, les modeler à la main. Vous pouvez également remplacer un peu de farine par de la poudre d’amande, ajouter de la cannelle… Retrouver de nombreuses recettes sur le site bredele.fr .

Et si vous tentiez une version salée ? Pour un accompagnement original, servez le foie gras avec des petits gâteaux de pain d’épices, ou vos entrée avec de petits sablés au fromage, au pesto, à l’huile d’olive…

A déguster, à offrir, à décorer…

On le déguste au goûter, avec un café, un thé, un chocolat chaud ou un vin chaud… délicieux, le bredele est surtout très beau. Il décore une table à lui tout seul. Les versions sablées bien cuites – et surtout sans confiture – décorent à merveille le sapin. N’oubliez pas de faire un petit trou dans la pâte avant la cuisson : vous pourrez y glissez un ruban ou une ficelle pour l’accrocher. Et gare au gourmand qui viendra croquer votre déco !

Pour le conserver, il vaut mieux le garder dans une belle boite en métal. Pour offrir, choisissez une belle boite – métal, papier, carton… -, que vous garnirez de vos plus belles créations. Enrubannés, pailletés, glacés… vous pouvez même faire passer des petits mots doux, avec un bon stylo à pâtisserie.

Joyeuses fêtes, et bon appétit !

cookie-1065909_1920

Les sablés à la confiture

Variations autour du chapon

chapon au fourUne poularde ou une pintade, la dinde ou l’oie… Pour les recettes de fêtes, la volaille donne l’embarras du choix. Et pourquoi pas du chapon ? Il s’accommode de recettes traditionnelles comme de recettes créatives, il twiste le dîner en version exotique.  

Tout bon, le chapon

Volaille généreuse sans être trop onéreuse, facile à dénicher, le chapon est sur les tables de fêtes depuis environ le XVIIe siècle. Au Moyen âge, il régalait déjà la noblesse, au vin, rôti au miel, aux épices ou en croûte.

Le chapon est un coq – de type gaulois-, castré et élevé sur une période de 160 jours en moyenne, à 80 % de céréales, puis du lait sur le dernier mois. Sa chair est donc plus tendre que celle du coq ou du poulet, et s’engraisse à cœur pour plus de saveurs. Moins sèche que pour certaines volailles, la chair du chapon fond dans la bouche.

Facile à cuisiner, le chapon peut-être farci puis rôti, sauté, poêlé, bouilli ou poché… Un soupçon de liqueur, une pincée de curry, un brin de romarin… Un rien lui va, et il va avec tout.

Les recettes version Terroir et tradition

Le chapon est bien connu pour ses recettes terroir, plutôt traditionnelles, qui restent une valeur sûre. Le grand classique est la version farcie au foie gras, avec de la truffe. Moins connu, mais aux parfums authentiques, le chapon se marie parfaitement avec des fruits secs et de l’Armagnac : préparez une farce de veau ou de porc, à laquelle vous ajouterez des pruneaux, raisins secs, figues, abricots, noisettes, amandes… et deux cuillères à soupe environ d’Armagnac.

A la cocotte, préparez un chapon aux morilles et vin de paille, typique du Jura, ou au Riesling. Et poché dans le champagne, c’est un délice.

Les recettes version Créa et cuisine du monde

Comme le poulet, le chapon s’accorde en toute harmonie avec les épices. En recette créative ou exotique, il donne de l’originalité au menu. Sans aucune fausse note, les associations sucré-salé sont toujours une réussite. A la pomme, il est célèbre, et à l’ananas il est plus exotique : on peut y ajouter du curry, du safran, et pourquoi pas du lait de coco.

La mer s’invite dans la cocotte, avec des gambas flambées au Cognac : laissez mijoter les morceaux de chapon préalablement revenus dans un fond de tomate, ail, persil, safran, poivre et piment. Un quart d’heure environ avant la fin de cuisson, ajoutez les gambas flambées, des dés de jambon, champignons et pignons sautés dans du beurre.

Une petite astuce si vous avez des restes : préparez des boulettes de chapon, avec la viande et son jus de cuisson, un reste de marrons, de l’œuf et un peu de crème. Enrobées de chapelure, vous pourrez les faire cuire au four, sur une plaque huilée, ou à la poêle dans un fond d’huile. Servez-les avec les légumes de votre choix, ou avec une salade verte, relevées d’une pincée de piment d’Espelette.

Et quel vin avec le chapon ? On vous en parlera bientôt…

L’oie rôtie, farcie aux pommes : une tradition d’Alsace

oie rôtie aux pommes

Une oie rôtie, à la peau bien dorée et croustillante… Raffinée, en toute simplicité, l’oie est une volaille de fête. Moins sèche que la dinde, sa chair juteuse est moelleuse et pleine de saveur. Rôtie et accompagnée de légumes et fruits de saison, elle est un plat traditionnel du Noël alsacien.

En Alsace, l’oie du réveillon de Noël se savoure bien dorée, parfois rôtie au miel, farcie de pommes ou de marrons, et accompagnée de choux rouge, de pommes de terre, de choucroute. Sa recette est facile, et personnalisable pour séduire toute la famille.

Les ingrédients et le matériel, pour environ 8 personnes :

- Une oie fermière d’environ 3 kg 500 : vidée et nettoyée, vous pouvez gardez les abats pour la farce

- 3 ou 4 pommes, plutôt acides comme les reinettes, auxquelles on pourra ajouter des poires, des pruneaux, des marrons, des raisins secs suivant les goûts…

- L’équivalent d’un bol de mie de pain préalablement trempée dans du lait

- 1 ou 2 noix de beurre

- 1 œuf

- éventuellement, du foie de volaille

- 1 oignon, 3 échalotes, un peu de sauge ou de thym, du sel et du poivre

- Un peu de vin blanc d’Alsace, de cidre ou de Calvados pour parfumer la farce

- Du bouillon de volaille

- Du papier aluminium, du fil alimentaire, une aiguille à dinde.

Commencez par faire revenir dans 1 noix de beurre, les pommes et éventuellement les fruits, coupées en tout petits morceaux. Hachez finement l’oignon, les échalotes, le foie de volaille, mélangez dans une jatte.

Lorsque les pommes sont bien dorée, mélangez dans la jatte. Ajoutez la mie, l’œuf,  les herbes, un peu de graisse d’oie, du sel et du poivre et malaxez. Vous pouvez arroser d’un peu de vin blanc, de cidre ou de Calvados.

Préparez l’oie : salez et poivrez. Fourrez ensuite avec la farce, fermez bien et bridez.

Enfournez 20 min à four chaud – 190°C-, versez ensuite le bouillon de volaille au fond du plat,  puis laissez cuire 2 h 30 à 170°C – 175°C. Arrosez toutes les 30 minutes.

Recouvrez l’oie d’une feuille de papier aluminium pour la laisser reposer 1/4 d’heure hors du four avant de la servir.

Récupérez le jus de cuisson pour servir en sauce, passé dans la poêle où les pommes ont étés revenues, agrémenté d’une goutte d’alcool ou non. Si le jus est trop liquide, vous pouvez l’épaissir à la Maïzena.

L’oie aux pommes, à l’alsacienne, s’accompagne très bien d’un vin blanc sec jeune. Si vous préférez le vin rouge, il devra aussi être jeune et sec. Et pourquoi ne pas essayer avec une très bonne bière blonde alsacienne ?

Bon appétit, passez d’excellentes fêtes !

Des tapas pour les fêtes

Ailes de poulet marinéesLes petites bouchées festives colorent les repas de Noël et de la Saint-Sylvestre. Pour se mettre en appétit, elles se déclinent aussi en entrée, plat ou dessert et créent un repas aux goûts variés. A déguster en famille ou entre amis, elles sont faites pour être partagées.

Très espagnoles, les tapas ont été créées pour la fête et la convivialité : elles se savourent dans les bars et bodegas, et accompagnent traditionnellement les boissons alcoolisées. Les soirées entre amis tournent autour d’elles, et permettent de caler les petits creux jusqu’au bout de la nuit.

Les tapas se dégustent en partageant. En petites portions, à croquer du bout des doigts, elles se choisissent ensemble et se picorent de-ci-delà au détour des conversations et des danses, debout au comptoir. A la maison on garde la convivialité et le côté finger food, enproposant des mini-portions de spécialités : sans recettes dédiées à proprement parler, la tapa laisse libre jeu à la créativité, avec ou sans préparation.

Les tapas traditionnelles ont leurs basiques, qui trouve leur place dans toutes les recettes ou à servir tels quels. L’olive est un incontournable, à croquer ou en huile comme assaisonnement. Le fromage, le piment, le poivron et la tomate sont aussi des ingrédients essentiels, comme le chorizo. Côté mer, on choisit des calamars frits, farcis ou marinés, des anchois, du poulpe…

Pour la présentation, le choix est varié, entre les banderillas – brochettes-, les croquetas – croquettes – , les cazuelitas – cassolettes individuelles – platillos – petites assiettes- , les verrines, les tartines…

A vous de créer ! Pensez au chorizo de canard, pour un peu d’originalité. Le traditionnel jambon de pays se remplace par du magret de canard séché, à servir tel quel ou avec des noix… En toute simplicité, les fritons sur canapés de pain de campagne séduiront toujours.

Très chic, le foie gras se décline sur toast de pain d’épices, accompagné de confiture de figues, de brisures de noisettes… En cuillère ou en cassolette, il se sert en crème brûlée, velouté, ou avec une brunoise de pommes rôties au miel ou au cidre…

A servir en brochettes, pensez aux recettes de poulet mariné au curry ou au citron, caramélisé au miel ou à la sauce soja, agrémenté d’une sauce à l’orange…

Pour accompagner la viande, pensez à la très traditionnelle pomme de terre, en tortilla ou en patatas bravas,délicieuses pommes de terre frites dans l’huile d’olive, assaisonnées d’aïl, de sauce tomate et de piment. Les fromages de brebis comme le Manchego s’accordent bien à la viande et se servent avec de la confiture, à la Basque.

Les desserts en petite version font l’unanimité. A savourer en petite quantité – « juste pour goûter… »- ou en grande quantité – « j’ai encore faim ! »- , on se délecte de la variété proposée : macarons colorés, brochettes de fruits à tremper dans le chocolat fondu, biscuits, mini-cakes, madeleines, fruits secs et confiseries, verrines de crèmes, de tiramisu, de panna cota… on en veut encore !!!

La soupe de truffe et foie gras en croûte, la recette Grand style

La subtilité du foie gras et la force de la truffe, à découvrir sous le croustillant d’un dôme feuilleté : de quoi épater vos convives.

Votre table de fête prend des allures du plus grand chic. La truffe est le diamant de notre gastronomie, son parfum terreux et subtil est la fierté de notre patrimoine. Elle se révèle ici en soupe, associé à la douceur du foie gras. Doucement cuite en croûte – ou « lutée » comme disent les grands chefs -, la soupe exhale une palette de parfums. Parmi les adeptes de la recette, on compte Paul Bocuse.

Ingrédients et matériel pour 6 personnes

- 200 g de truffe fraîche ou de brisures de truffe : La truffe noire du Périgord est l’apogée de sa maturité en décembre. Pour un champignon de qualité, passez nous voir en boutique

- 200 g de foie gras cru 

- Les légumes: 4 carottes, 10 petits champignons de Paris, 1 branche de céleri et 4 échalotes.

- 1 L de bouillon – consommé - de volaille

- 250 g de pâte feuilletée,

- 1 jaune d’œuf,

- 1 noix de beurre

- Du sel, du poivre,

- Un peu de farine

- 6 soupières individuelles - ou bols allant au four.

Pelez et lavez vos légumes, puis détaillez en petits dés. Faites revenir dans une noix de beurre, faire suer sans les colorer. Salez, poivrez et réservez.

Étalez la pâte feuilletée sur un plan de travail fariné, pour lui éviter de coller. Découpez 6 disques un peu plus grands que vos soupières.

Découpez ensuite la truffe fraîche en fine lamelles régulières, et détaillez le foie gras en dés.

Tapissez le fond des soupières avec le mélange de petits légumes. Recouvrez des lamelles de truffe tout juste tranchées ou de brisures, puis des dés de foie gras. versez ensuite le consommé.

Humidifiez le pourtour de vos soupières, puis fermez avec les ronds de pâte, en collant bien les bords : ça ne doit pas s’ouvrir ! Badigeonnez du jaune d’œuf pour que la croûte soit belle et dorée. Réservez au frais pendant une bonne heure.

Préchauffez ensuite votre four 5 à 10 minutes à 200°C thermostat 6 – 7 et enfournez les soupes, pour 15 à 20 minutes : c’est prêt lorsque la pâte a gonflée et dorée. Servez bien chaud, dès la sortie du four. Sous la coque feuilletée, une explosion de parfums vous attend…

 

 

 

La dinde aux marrons, une recette Tradition

Sur la table des fêtes de Noël, la dinde est traditionnellement farcie et rôtie, servie accompagnée de marrons. Festive, elle n’en est pas moins facile à faire, et séduit tout le monde.  

La dinde a la réputation d’être trop sèche : avec une bonne cuisson et quelques petits gestes, votre volaille sera tendre et savoureuse. Choisissez une dinde de qualité, fermière de préférence – pensez à la réserver en boutique ! Sortez votre dinde du réfrigérateur suffisamment à l’avance pour  qu’au moment d’enfourner, elle soit à température ambiante.

Les ingrédients pour une tablée de 8 à 10 personnes :

- 1 dinde d’environ 3 kilos : le plus facile est une dinde déjà vidée, vous pouvez réserver les abats pour la farce.

- 300 à 500 grammes de châtaignes : choisissez-les fraîches, en bocal, sous-vide… Petit rappel : en général, les châtaignes conditionnées, dans le commerce, s’appellent « marrons »! La quantité varie en fonction des goûts.

- Des légumes : facultatif, vous pouvez garnir votre plat de carottes, oignons, pommes de terres… 

- Du beurre, du sel, du poivre,

-1 ou 2 feuilles de laurier

- 50 cl de bouillon de volaille

Le matériel : du fil alimentaire et une aiguille à dinde, du papier aluminium

Pour la farce : 300 grammes de chair à saucisse : facultative, de nombreuses recettes font sans chair à saucisse. Elle donne du goût et hydrate bien la viande. Elle peut être remplacée par du jambon, des lardons… 2 oignons ou échalotes, un peu de pain de mie, du lait, 1 botte de persil du cognac, et éventuellement les abats de la dinde. 

Commencez par préparer la farce : trempez le pain de mie dans le lait. Faites fondre les oignons ou les échalotes dans un peu d’huile, écrasez environ 100 g de marrons, hachez le persil et mélangez le tout avec la chair à saucisse. arrosez d’un peu de cognac. Vous pouvez aussi ajoutez les abats pour donner plus de force à votre farce.

Répartissez un peu de beurre entre la peau et la chair de la dinde, pour que la peau ne sèche pas lors de la cuisson. Farcissez ensuite la dinde aux 3 quarts, puis faites une belle suture, bien serrée pour que la farce ne s’échappe pas à la cuisson : elle va gonfler ! Votre farce aussi doit être à température ambiante.

Placez la dinde dans un bon plat de cuisson. Vous pouvez la déposer sur un lit de petits légumes – carottes, pommes de terres, oignons… – le tout coupé grossièrement, avec les feuilles de laurier. C’est un petit coup de pouce supplémentaire au moelleux de la viande. Vous pouvez aussi verser un fond de bouillon de volaille.

Enfournez à four froid, et lancer la cuisson à 120°C – thermostat 4 – pendant 1 heure. Montez ensuite la température à 165° C – thermostat 6 – pendant 1 heure, avant de terminer par 1 heure de cuisson à 210° C – thermostat 7. Le temps de cuisson totale est de 3 heures : vous devez arroser généreusement et régulièrement tout au long de la cuisson. Si votre dinde dore trop rapidement, recouvrez-là de papier aluminium que vous ne retirerez qu’en fin de cuisson.

Pendant ce temps, si les marrons sont crus, cuisez-les à l’eau bouillante ou à la vapeur, à l’autocuiseur. Vous pouvez ensuite les disposer dans le plat de la dinde, en fin de cuisson, pour profiter du jus.

Servez votre dinde accompagnée des marrons, et des légumes de cuisson. Ne la découpez pas aussitôt, elle sécherait vite. Vous pouvez la laisser reposer une vingtaine de minutes sous papier aluminium.

Un bon vin rouge l’accompagne à merveille. Il doit être fin et acidulé, sans trop de tanins. en blanc, choisissez un vin charnu.

Secret de chef : Pour encore plus de parfums et de moelleux, n’hésitez pas à pocher votre dinde à l’avance, au four et dans un bouillon de volaille.

Chaque famille a ses petites astuces et ses petits secrets. N’hésitez pas à prendre un maximum de conseils auprès de vos proches !

Les brochettes de canard à l’abricot

brochettes de canardLes grillades sont de sortie ! Les brochettes de canard à l’abricot ou au pruneau donnent du chic et de l’originalité aux barbecue d’été.  Facile à réaliser, simple et savoureuse, la brochette de canard marie parfaitement le goût franc du canard à la douceur des abricots. Le jus du fruit cuit donnent une belle note suave à la viande.     Pour une brochette, les ingrédients :

  • L’abricot parle du soleil, et le pruneau d’Agen donne une couleur Terroir  - à vous de choisir ! Il vous faudra 4 ou 5 abricots secs ou pruneau – Pour le pruneau, choisissez de préférence des mi-secs, qui compotent légèrement en cuisson.
  • De beaux magrets de canard IGP frais
  • Du sel, du poivre

Découpez de beaux morceaux dans le magret sans ôter la graisse : elle hydratera la viande pendant la cuisson. Les morceaux doivent être réguliers et généreux. Piquez-les ensuite sur des brochettes en bois ou en métal, en alternant le fruit et la viande. Passez les brochettes au barbecue ou à la plancha, sans trop les cuire : le magret doit rester saignant. En fin de cuisson, assaisonnez de sel et de poivre. Pour servir, accompagnez de pommes de terres frites ou sautées, ou encore d’un tian de légumes (courgettes, tomates, aubergines, ail, persil, laurier, huile d’olive -au four) Un rosé du Roussillon bien frais s’accordera parfaitement à l’ensemble. Très bonne dégustation !

Les bouchées poire-foie gras

foie gras micuitUne recette douce, rafraîchissantes, facile… idéale pour un apéritif ou une entrée les beaux soirs d’été. 

Pour 18 bouchées et 6 personnes environ, il vous faut :

 

 

Dans le foie gras tranché, découpez 18 morceaux égaux et réguliers – pour une belle présentation ! Lavez, puis pelez les poires, que vous aurez choisi plutôt grosses et pas trop mures : Il vous faut ensuite découper 18 tranches fines dans la poire avec une mandoline si possible, elles doivent rester solides. Il vous faudra peut-être 2 poires. Prenez ensuite les 6 tranches de magret séché : elles ont été coupées sur toute la longueur d’un magret séché non découpé. Divisez chaque tranche en 3 morceaux égaux, vous obtenez bien 18 petites lamelles de magret séché.

Enroulez ensuite chaque morceau de foie gras dans une tranche de poire puis une tranche de magret séché. Gardez les au frais filmés jusqu’à dégustation. Pour servir, posez les bouchées sur un lit de mesclun assaisonné avec l’huile de noix, le vinaigre de cidre, un tour de poivre et de sel du moulin.

Champagne, vin blanc moelleux ou liquoreux… les bouchées poire-foie gras s’accompagnent aussi très bien d’un vin blanc sec de type Sancerre.