La dinde aux marrons, une recette Tradition

Sur la table des fêtes de Noël, la dinde est traditionnellement farcie et rôtie, servie accompagnée de marrons. Festive, elle n’en est pas moins facile à faire, et séduit tout le monde.  

La dinde a la réputation d’être trop sèche : avec une bonne cuisson et quelques petits gestes, votre volaille sera tendre et savoureuse. Choisissez une dinde de qualité, fermière de préférence – pensez à la réserver en boutique ! Sortez votre dinde du réfrigérateur suffisamment à l’avance pour  qu’au moment d’enfourner, elle soit à température ambiante.

Les ingrédients pour une tablée de 8 à 10 personnes :

- 1 dinde d’environ 3 kilos : le plus facile est une dinde déjà vidée, vous pouvez réserver les abats pour la farce.

- 300 à 500 grammes de châtaignes : choisissez-les fraîches, en bocal, sous-vide… Petit rappel : en général, les châtaignes conditionnées, dans le commerce, s’appellent « marrons »! La quantité varie en fonction des goûts.

- Des légumes : facultatif, vous pouvez garnir votre plat de carottes, oignons, pommes de terres… 

- Du beurre, du sel, du poivre,

-1 ou 2 feuilles de laurier

- 50 cl de bouillon de volaille

Le matériel : du fil alimentaire et une aiguille à dinde, du papier aluminium

Pour la farce : 300 grammes de chair à saucisse : facultative, de nombreuses recettes font sans chair à saucisse. Elle donne du goût et hydrate bien la viande. Elle peut être remplacée par du jambon, des lardons… 2 oignons ou échalotes, un peu de pain de mie, du lait, 1 botte de persil du cognac, et éventuellement les abats de la dinde. 

Commencez par préparer la farce : trempez le pain de mie dans le lait. Faites fondre les oignons ou les échalotes dans un peu d’huile, écrasez environ 100 g de marrons, hachez le persil et mélangez le tout avec la chair à saucisse. arrosez d’un peu de cognac. Vous pouvez aussi ajoutez les abats pour donner plus de force à votre farce.

Répartissez un peu de beurre entre la peau et la chair de la dinde, pour que la peau ne sèche pas lors de la cuisson. Farcissez ensuite la dinde aux 3 quarts, puis faites une belle suture, bien serrée pour que la farce ne s’échappe pas à la cuisson : elle va gonfler ! Votre farce aussi doit être à température ambiante.

Placez la dinde dans un bon plat de cuisson. Vous pouvez la déposer sur un lit de petits légumes – carottes, pommes de terres, oignons… – le tout coupé grossièrement, avec les feuilles de laurier. C’est un petit coup de pouce supplémentaire au moelleux de la viande. Vous pouvez aussi verser un fond de bouillon de volaille.

Enfournez à four froid, et lancer la cuisson à 120°C – thermostat 4 – pendant 1 heure. Montez ensuite la température à 165° C – thermostat 6 – pendant 1 heure, avant de terminer par 1 heure de cuisson à 210° C – thermostat 7. Le temps de cuisson totale est de 3 heures : vous devez arroser généreusement et régulièrement tout au long de la cuisson. Si votre dinde dore trop rapidement, recouvrez-là de papier aluminium que vous ne retirerez qu’en fin de cuisson.

Pendant ce temps, si les marrons sont crus, cuisez-les à l’eau bouillante ou à la vapeur, à l’autocuiseur. Vous pouvez ensuite les disposer dans le plat de la dinde, en fin de cuisson, pour profiter du jus.

Servez votre dinde accompagnée des marrons, et des légumes de cuisson. Ne la découpez pas aussitôt, elle sécherait vite. Vous pouvez la laisser reposer une vingtaine de minutes sous papier aluminium.

Un bon vin rouge l’accompagne à merveille. Il doit être fin et acidulé, sans trop de tanins. en blanc, choisissez un vin charnu.

Secret de chef : Pour encore plus de parfums et de moelleux, n’hésitez pas à pocher votre dinde à l’avance, au four et dans un bouillon de volaille.

Chaque famille a ses petites astuces et ses petits secrets. N’hésitez pas à prendre un maximum de conseils auprès de vos proches !

Pour les fêtes, de la volaille au menu !

délice de chapon fermier au foie grasFoie gras de canard, chapon, dinde ou poularde… que seraient les fêtes de fin d’année sans volaille? Sur les plus belles tables, la volaille est la star du réveillon pour sa gourmandise et sa générosité. Elle se décline au long du menu, pleine d’idées créatives. 

La volaille est de toutes les fêtes, du poulet rôti du dimanche au foie gras des grands soirs en passant par la dinde de Thanksgiving aux Etats-Unis. Dans la culture populaire, elle symbolise l’abondance, la générosité, la convivialité, tout en restant un met accessible. En plat principal, on partage la traditionnelle dinde farcie au marrons, la poularde ou le chapon. En France, avant que Christophe Colomb ne rapporte la dinde d’Amérique, l’oie était sur toutes les tables de Noël. Comme la dinde, sa chair savoureuse sait nourrir les familles nombreuses.

Pour l’apéritif, en entrée ou en plat principal, les idées ne manquent pas : voilà le menu !

Le foie gras se savoure à l’apéritif ou en entrée. Le mi-cuit et le foie gras entier se servent en toute simplicité, sur canapé, sur du pain-d’épices, ou en verrine, avec des pommes caramélisées, une confiture de figue… Il se saupoudre de fleur de sel ou se roule dans des graines de pavot pour devenir de belles truffes de foie gras. Petites crèmes brûlées au foie gras, croustillants noix-pruneau, macarons se préparent avec un bon foie gras frais. Il vous servira aussi pour une belle entrée : foie gras poêlé en salade, velouté de foie gras, tournedos Rossini…

Plus original, tentez les tartines de magret de canard au chèvre, des cuillères de magret au framboises, avec du coulis, un peu de vinaigre balsamique et du poivre vert. Pour l’entrée, le magret se déguste en salade, accompagné de mâche, de noix…

Envie de commencer par une bonne soupe ? proposez une soupe de truffe et foie gras en croûte. Retrouvez la recette, bientôt en ligne !

Côté plat, la volaille rôtie, pôchée ou farcie est traditionnelle. Entre le chapon, la poularde, l’oie, la dinde, la caille ou la pintade, laissez vous guider par vos goûts, mais aussi le nombre de convives. A la chair aussi fine les unes que les autres, toutes les volailles ont chacune leur saveur. Choisissez celle qui vous séduira en pensant au nombre des invités comme au temps de préparation : une belle dinde aux marrons – notre prochaine recette – nourrit une tablée plus nombreuse que la caille farcie, sa préparation est donc plus longue.

Pour une petite tablée, la poularde séduit les fins gourmets. Sa chair est fine, tendre, savoureuse. Elle se déguste rôtie, avec une sauce aux morilles, ou encore farcie … Pour les plus grandes tables, le chapon est une bonne alternative à la dinde. Sa chair moelleuse est moins sèche que celle de la dinde. Le chapon farci est un incontournable : chapon farci au foie gras, mais aussi aux fruits secs, aux poires…

Pour trouver encore plus d’idées, n’hésitez pas à venir en boutique. Vous en aurez l’eau à la bouche ! Et pour un repas avec un minimum de préparation, découvrez nos créations gourmandes. Délices de chapon, galantines de dinde, confits, gésiers : c’est par là !

 

 

 

 

 

 

Les brochettes de canard à l’abricot

brochettes de canardLes grillades sont de sortie ! Les brochettes de canard à l’abricot ou au pruneau donnent du chic et de l’originalité aux barbecue d’été.  Facile à réaliser, simple et savoureuse, la brochette de canard marie parfaitement le goût franc du canard à la douceur des abricots. Le jus du fruit cuit donnent une belle note suave à la viande.     Pour une brochette, les ingrédients :

  • L’abricot parle du soleil, et le pruneau d’Agen donne une couleur Terroir  - à vous de choisir ! Il vous faudra 4 ou 5 abricots secs ou pruneau – Pour le pruneau, choisissez de préférence des mi-secs, qui compotent légèrement en cuisson.
  • De beaux magrets de canard IGP frais
  • Du sel, du poivre

Découpez de beaux morceaux dans le magret sans ôter la graisse : elle hydratera la viande pendant la cuisson. Les morceaux doivent être réguliers et généreux. Piquez-les ensuite sur des brochettes en bois ou en métal, en alternant le fruit et la viande. Passez les brochettes au barbecue ou à la plancha, sans trop les cuire : le magret doit rester saignant. En fin de cuisson, assaisonnez de sel et de poivre. Pour servir, accompagnez de pommes de terres frites ou sautées, ou encore d’un tian de légumes (courgettes, tomates, aubergines, ail, persil, laurier, huile d’olive -au four) Un rosé du Roussillon bien frais s’accordera parfaitement à l’ensemble. Très bonne dégustation !

Les bouchées poire-foie gras

foie gras micuitUne recette douce, rafraîchissantes, facile… idéale pour un apéritif ou une entrée les beaux soirs d’été. 

Pour 18 bouchées et 6 personnes environ, il vous faut :

 

 

Dans le foie gras tranché, découpez 18 morceaux égaux et réguliers – pour une belle présentation ! Lavez, puis pelez les poires, que vous aurez choisi plutôt grosses et pas trop mures : Il vous faut ensuite découper 18 tranches fines dans la poire avec une mandoline si possible, elles doivent rester solides. Il vous faudra peut-être 2 poires. Prenez ensuite les 6 tranches de magret séché : elles ont été coupées sur toute la longueur d’un magret séché non découpé. Divisez chaque tranche en 3 morceaux égaux, vous obtenez bien 18 petites lamelles de magret séché.

Enroulez ensuite chaque morceau de foie gras dans une tranche de poire puis une tranche de magret séché. Gardez les au frais filmés jusqu’à dégustation. Pour servir, posez les bouchées sur un lit de mesclun assaisonné avec l’huile de noix, le vinaigre de cidre, un tour de poivre et de sel du moulin.

Champagne, vin blanc moelleux ou liquoreux… les bouchées poire-foie gras s’accompagnent aussi très bien d’un vin blanc sec de type Sancerre.

 

 

Les marchés nocturnes de Pays de Villefranche-de-Rouergue

Avec l’été commencent les marchés nocturnes de Pays, à Villefranche-de-Rouergue. Ils rassemblent producteurs locaux et gastronomes autour de grandes tablées : avec toujours plus de succès, l’événement est devenu une tradition. 

Les soirées des mardis d’été sont attendues avec impatience dans Villefranche et ses environs. Chacun vient en famille, entre amis, s’installer sur les grandes tablées à l’ombre des platanes, tout autour du kiosque de la place Saint-Jean. D’année en année, les tables s’agrandissent, et l’on fait venir toujours plus de chaises… il est d’ailleurs conseillé d’arriver très tôt.

Les producteurs locaux s’installent dès 17h pour pouvoir servir les premiers arrivants vers 18h30. Au menu, on peut partager les grandes star d’Aveyron, du Lot, du Tarn, de tout le grand Sud-Ouest comme l’aligot, les farçous, la charcuterie, le foie gras, les gésiers et magrets de canard, le fromage de chèvre de Rocamadour, Roquefort et autre Rond du Ségala, du melon du Quercy…

Les fraises du Lot se dégustent sans faim, et s’il reste un peu de place, le gâteau à la broche, la fouace ou une petite glace permet de reprendre de l’énergie pour aller danser : un orchestre anime la soirée, et les enfants se plaisent à danser et à courir parmi les grands. Un vrai goût de vacances ! Les dates des marchés nocturnes de Pays 2014 :

  • Le mardi 8 juillet
  • Le mardi 22 juillet
  • Le mardi 5 août
  • Le mardi 29 août

La foire au vin de Marcillac-Vallon

Le vin de MarcillacLe 8 juillet, le vallon de Marcillac fête son vin, pour la cinquième année. Toute la journée, sur le tour de ville, les producteurs AOP – AOC du vignoble donneront un bel aperçu d’un vin souvent méconnu, mais reconnu.

L’été se déguste avec un bon verre de vin, au frais sous les platanes. Rouge ou rosé, le Marcillac est l’un de ces petits plaisirs aveyronnais : tannique, rustique, son arôme est celui de la framboise et du cassis. Il s’accommode parfaitement avec la gastronomie rouergate : avec un bon plat d’aligot, en croquant une belle part de fromage de Laguiole, ou pour l’apéro, en rosé frais avec une bonne saucisse sèche de canard. Son cépage majoritaire, le Mansois dit aussi « Fer sarvadou » est aussi local que son goût, c’est une belle vigne noire typique du Sud-Ouest.

En arrivant à Marcillac-Vallon par la route qui file de Villefranche à Rodez – D 994 -, le vallon s’offre au regard, vaste et spectaculaire. Baignés de soleil, les coteaux sont rouge brique, du fameux rougier, une argile riche en oxyde de fer, avec un soupçon de sol calcaire typique des causses : une association parfaite pour un vin de choix. Le sol est terrassé en « faisses » comme on dit en rouergat, fier d’un savoir-faire hérité de plus de 1000 ans. Les premiers pieds de vignes locaux datent de la période Gallo-romaine, les moines de l’abbaye de Conques ont su en faire un vin de gastronomes, transmis aux paysans du Vallon.

La foire aux vins, c’est aussi un marché artisanal, des randonnées gourmandes sur la route des vins, une découverte accompagnée du vignoble…  Tout un programme ! Rendez-vous à Marcillac-Vallon, sur le tour de ville.

Pour en savoir plus sur le vignoble comme sur la Foire au vin, rendez-vous sur le site de l’Office de tourisme de Conques-Marcillac